17 mai : journée mondiale contre l’homophobie

Le 17 mai 1990 l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) supprimait l’homosexualité de la liste des maladies mentales dans sa classification internationale des maladies. 15 ans plus tard, soit en 2005, le comité IDAHO (International Day Against HOmophobia) faisait du 17 mai la journée internationale de lutte à l’homophobie et la transphobie, journée maintenant reconnue par plus de 60 pays dans le monde.

Le site sos-homophobie (France) donne cette définition de l’homophobie : « Le terme homophobie, apparu dans les années 1970, vient de «homo», abréviation de « homosexuel », et de « phobie », du grec phobos qui signifie crainte (…) Est ainsi homophobe toute organisation ou individu rejetant l’homosexualité et les homosexuel-le-s, et ne leur reconnaissant pas les mêmes droits qu’aux hétérosexuel-le-s. L’homophobie est donc un rejet de la différence, au même titre que la xénophobie, le racisme, le sexisme, les discriminations sociales, liées aux croyances religieuses, aux handicaps, etc.. »

Au Québec, chaque année la Fondation Émergence lance une campagne de sensibilisation.  Cette année la campagne de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie 2015 met en lumière le rôle indispensable des alliés dans le cheminement des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transidentitaires (LGBT). Par allié(e), on entend généralement une personne hétérosexuelle sensible au vécu des LGBT. Vous pouvez télécharger affiches et dépliants sur leur site.

L’Association Internationale des Lesbiennes, des Gays, des personnes Bisexuelles, Trans et Intersexuelles  (ILGA) même une enquête mondiale sur la criminalisation, la protection et la reconnaissance de l’amour entre personnes de même sexe. Vous pouvez consulter le rapport en ligne.

Le projet Mosaïk propose plusieurs outils de mobilisation contre l’homophobie en milieu scolaire. Entre autres, le guide d’implantation « La mobilisation d’alliés contre l’homophobie en contexte scolaire secondaire ».

La Chaire de recherche sur l’homophobie, rattachée à l’UQÀM, offre des conférences mensuelles gratuites ouvertes au grand public.

Le journal L’Itinéraire, dont la mission est d’accroître l’autonomie, le savoir et l’employabilité des personnes qui connaissent des difficultés liées à la marginalité et à l’itinérance, offre une édition spéciale sur l’homophobie et la transphobie intitulée : Ça vous dérange ?

L’exposition Les couples imaginaires au Complexe Desjardins présente une vingtaine de couples formés de personnalités du milieu des arts unies le temps d’une photo. Une réalisation d’Olivier Ciappa. Un deuxième volet, intitulé Tomber dans l’œil, propose au Musée des beaux-arts de Montréal des portraits de la collection d’art québécois et canadien agencés en divers couples, aussi surprenants qu’atypiques. Des comédiens prêtent leurs voix aux personnages de ces tableaux dans des dialogues imaginés par l’auteur Sébastien Harrisson.

Rassemblement à Québec. Dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, l’Alliance Arc-en-ciel de Québec, GRIS-Chaudière-Appalaches, GRIS-Québec, MIELS-Québec, ATQ-Québec, SaphoMag et le Groupe gai de l’Université Laval (GGUL) organisent une action symbolique de solidarité visant à rassembler le plus de personnes possible le dimanche 17 mai à 14h à Place d’Youville.

L’humanité est belle dans sa diversité. C’est sans doute le message à retenir en ce 17 mai.

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