Yan D Soloh La palette de Yan D Soloh utilise une facture expressionniste abstraite dans une mise en scène qui rappelle les Préraphaélites avec un léger péché surréalisant. (D’après un texte d’Yvon Goulet). |
Lucette Dion Bazinet L’étude des émotions qui jalonnent nos vies m’intéresse particulièrement. Les émotions se manifestent dans toutes nos activités. (D’après un texte de l’artiste). |
Zïlon Lazer On voit ses graffitis un peu partout: sur les murs de la ville, dans les toilettes publiques, dans les bars. Evoquant les personnages androgynes de Cocteau, ses dessins aux lignes simples tatouent sur la brique et sur le béton des visages angéliques. Aux quatre coins de Montréal, là où vous vous y attendez le moins, il persiste à parfumer notre morosité de poèmes en aérosol. De grands yeux, l’arête d’un nez et des lèvres larges comme un bonheur tranquille: telle est sa signature. (D’après un texte de Richard Martineau, Voir 1987). |
Sylvain Bazinet En laissant glisser les pigments dilués sur la toile, ceux-ci prennent un chemin imprévisible. La moindre variation en quantité ou en mouvement produit un résultat différent. À partir de la figure ainsi créée, je tente de reprendre le contrôle de la toile. Travaillant par couches superposées, je provoque le hasard jusqu’à ce que la toile trouve son équilibre propre. (D’après un texte de l’artiste). |
Jean Chaîney est un peintre classique. Simplement, il est aussi un peintre post-moderne, un hyperréaliste, un onirique, dévorant sa ville et dénaturant les icônes. Sa technique, qui s’est lentement établie à partir des dessins de jeunesse — entièrement faits au crayon plomb — pour s’appliquer, au final, à l’huile sur toile, relève d’une approche tout-à-fait classique — de forme et de lumière. (D’après un texte de Simon DuPlessis). |
Yvon Goulet peint sur des panneaux en polyester qu’on utilise au Québec pendant les campagnes électorales. Il arrive ainsi souvent qu’on puisse reconnaître en filigrane dans ses tableaux des mots en français qui proviennent des slogans des divers partis politiques. Yvon Goulet est souvent présenté comme un » historien visuel « . Il trouve son inspiration dans le Village de Montréal et illustre les événements culturels et festifs de la communauté gaie. Il exprime le quotidien et met en scène le corps masculin. Dans ses œuvres, il représente les symboles, les uniformes et les fantasmes qui sont propres à la culture gaie. (D’après un texte du Conseil des artistes québécois). |