Le printemps à l’Agora de la danse

L’Agora de la danse propose une incursion en terre de créations qui dope les imaginaires : un portait sans complaisance de la diversité des pratiques, un mélange d’exigence, de grâce et de virtuosité qui permet à la danse de s’ancrer durablement dans la tête, le corps et le cœur des gens.

605
Vital Few
Du 20 au 22 avril 2016
La difficulté réside toujours dans la complexité à créer un groupe uni, solide, agissant dans un même but. Mettre l’individualité au service d’une communauté reste un défi. Vital Few s’intéresse à cette problématique, celle d’exister ensemble, en connectant les voix de chacun des six interprètes, en intégrant leur authenticité, en acceptant les réussites comme les défaites, en prenant en compte toutes les variables, dont l’endurance, la fatigue ou encore l’imprévisible. C’est la mécanique obligatoire de tous les corps dont le cœur est instable. 605 évoque le désir organique d’appartenir à quelque chose de plus grand que soi. Cette quête multiplie les pistes d’exploration : un langage se construit à partir du vocabulaire de chaque individu ; une sculpture, mouvante, émerge d’un amalgame de danses contemporaines et urbaines. Une chorégraphie dynamique et ludique présentée avec une maîtrise technique exemplaire.

Andrée Martin
Abécédaire du corps dansant

A-Action, B-Blessures, M-Muscles
Du 3 au 5 mai 2016
Trois lettres, trois concepts, trois œuvres qui se questionnent, se complètent et se répondent. Trois propositions scéniques différentes, comme autant de points de vue et de lectures artistiques et sensitives sur le corps. Ici, A-Action, B-Blessures, M-Muscles. De l’action comme moteur premier et pluriel du danseur, à l’inévitable blessure qui travaille et module tout son quotidien, en passant par sa capacité de résilience et son incroyable et miraculeux travail musculaire, le spectacle Abécédaire invite littéralement à plonger au cœur de l’univers intime du danseur. Andrée Martin met en lumière la cohabitation souvent manichéenne de l’interprète avec son corps. Ouverte, plurielle, cette relation se constitue à travers un jeu de traditions et de réactions à ces mêmes traditions, de circulations, plus ou moins libres ou contrôlées, et de simultanéités.

Sophie Corriveau
Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs
Du 6 au 8 mai 2016
Au terme de deux années à titre d’interprète en résidence à l’Agora de la danse, Sophie Corriveau s’associe avec Katya Montaignac pour livrer une proposition artistique originale, en donnant voix et corps à différents danseurs. Elles partagent avec vous une série de témoignages, marqués par les vécus et les réflexions de chacun. C’est aussi l’occasion de souligner les fondements et les rouages du métier de danseur, ainsi que les mythes qui l’accompagnent. Cette discussion s’adresse à une communauté multigénérationnelle d’interprètes en danse. Elle ouvre un champ d’expériences inédites en proposant une façon d’être ensemble dans un espace de jeu auquel chacun prend part. Une “table ronde dansée”, présentée conjointement avec Danse-Cité dans le cadre du volet “Traces-Interprètes”.

UQÀM
Spectacle chorégraphique dirigé / Dominique Porte La pièce sans titre (titre provisoire)

Du 6 au 9 avril 2016
Pour la production printanière du Spectacle chorégraphique dirigé, œuvre de création, le Département de danse de l’UQÀM a invité la chorégraphe Dominique Porte, une artiste reconnue pour son style singulier et audacieux. Pour la chorégraphe, le titre d’une œuvre a toujours été révélateur de son essence. C’est l’une des clefs importantes qui oriente son regard et son imaginaire. La pièce sans titre (titre provisoire) présente une création en perpétuelle mutation. Les séquences au rythme discontinu y dévoilent une pièce en quête de son identité dans laquelle les interprètes se révèlent en rentrant dans leur propre peau ou dans celle de quelqu’un d’autre.

UQÀM
Le Spectacle chorégraphique libre

Du 13 au 16 avril 2016
Le Spectacle chorégraphique libre parachève les années de formation des finissants chorégraphes et interprètes du Département de danse de l’UQÀM. Cette production annuelle permet aux étudiants de mener à terme leur projet chorégraphique à travers lequel ils nous livrent la vivacité et la fougue de leur génération. Une soirée haute en couleurs proposant une danse en devenir à l’image de la personnalité de ces jeunes interprètes et créateurs.

L’Agora de la danse.

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