C’est dans deux petites journées que se terminera l’hommage « Être ou ne poète » fait au journaliste, ministre, mais surtout poète Gérald Godin.
Conjoint de Pauline Julien, professeur à l’université, journaliste chevronné, c’est surtout pour sa défense de la langue québécoise que Gérald Godin est reconnu. Rien d’impressionnant lorsque nous savons qu’il a été Ministre des communautés culturelles et de l’immigration de 1981 à 1983 — le ministre responsable de la Charte de la langue française.
Le poète Gérald Godin est reconnu à peu près pour les mêmes raisons. Il en quelque sorte repris le flambeau des mains de Gaston Miron en affirmant dans ses poèmes le joual et le patois québécois.
À titre de membre actif de la revue, puis des éditions Parti-Pris (1964-1984), il aura ainsi donné la voix à beaucoup de poètes et écrivains de l’époque. Parti-Pris aura entre-autres publier le fameux « Nègre blanc d’Amérique » de Pierre Vallières.
Depuis le 27 novembre 2012, la Bibliothèque et Archives Nationales du Québec (BanQ) présentait une petite exposition à la mémoire de Godin. Sur 16 grands panneaux, textes et photos nous racontent l’histoire de cet homme marquant. Un petit poste nous permet d’entendre 4 interviews de Godin, notamment en compagnie du poète Gaston Miron et de l’écrivain Jacques Godbout.
Finalement, un présentoir nous présente les plus importants titres de son œuvre. Soit dit en passant, les recueils de textes « Écrits et parlés I et II » de Gérald Godin sont indispensables pour comprendre le Québec d’aujourd’hui.
Salut Gérald !
[Gérald Godin sur Wikipédia – site de la Bibliothèque et Archives Nationales du Québec]